Il s’appelle Jean Hébert, il est bavard, maître et canadien. Avec sa newletter « Hébert Parle Echecs », il nous fait pénétrer dans le monde des échecs du Québec francophone. C’est un porte parole infatigable du jeu, un scribouillard impénitent qui utilise maintenant le WEB pour causer plus loin.
Il grogne parfois, n’est pas d’accord, surtout lorsqu’on parle politique et développement du jeu dans sa province. Il s’insurge pacifiquement dans son « babillard » (journal) dématérialisé et se calme avec des diagrammes toujours très « nouveau monde ». En plus, c’est savoureux car souvent dans les phrases, un mot, une tournure surviennent, surprenants, décalés, oubliés, inventés, qui fantaisisent (c’est la contagion) le propos. On peut penser que J. Hébert fait partie de ces gens, imaginatifs, que le papier inspire et qu’il pourrait remplir soigneusement chaque parcelle vide, avec mots croisés, météo, charades, éditorial, sudoku.
Il ne nous en voudra pas de reproduire ici quelques exemples de cette prose, truffée de diagrammes, de parties analysées. Bien sûr il parle de lui, parfois un peu trop, mais toujours de façon truculente et avec un recul salutaire. Et il y a un bon nombre de recettes pour nous joueurs moyens.
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« Hébert parle échecs » (HPE) est hebdomadaire et réprésente quelques feuillets en PDF.
Cette newletter est gratuite. En fournissant une adresse mail, elle arrive sur notre boîte mail tous les lundis http://www.hebertparleechecs.com.
- Il s’appelle Vladislav Volkov, a 13 ans et on dit qu’il sera roi. Lui, parlant d’une partie d’échecs dit que ça commence par un silence : « je suis dans ma bulle, je me concentre. Puis à un certain moment, une chanson militaire joue dans ma tête et je me lance à l’attaque. «
Ca, c’est vraiment pas classique! Quel caractère! Ils savent parler au Québec!
- Vladislav sera roi ou dauphin du jeune Grandbyen Nikita Kraiouchkine considéré déjà comme une chess star là-bas.
Deux jeunes dont on devrait parler si Jean Hébert arive à faire passer ses idées sur la promotion des talents.