Voyage au centre d’une grille américaine

La grille américaine est une liste qui permet à chaque ronde de voir son classement, celui de ses adversaires et le score fait contre eux (+, – ou =) . Par exemple : + 45  -24 veut dire victoire contre le 45ème de la liste et perte contre le 24ème. C’est édité à chaque partie avec une ligne d’adversaires qui s’allonge au fil des rondes. Mais tout cela on le sait ! Quel besoin de le redire!

 

La grille américaine (aussi appelée « GA » – on le sait, merci !) de ce 5ème rapide a une particularité qui apparaît tout de suite : il ne manque aucune partie ! Chacun des 88 protagonistes a joué ses 9 parties. Pas un forfait ! Même pas d’exemption. C’est un fait assez rare – surtout en neuf rondes – et nous saisissons ce jour le livre des records.

 

Des perfs à couper le souffle :

Le tableau ci-dessous présente les meilleures performances. On y trouve nos jeunes, déjà à l’honneur, mais aussi des « sans grade » dont la qualité du tournoi apparaît mieux ici : ainsi, Hervé Delalande du Vésinet ou Patrice Briand de Colombes

  

Place Nom Elo init Cat Pts Dep Perf écart
14 GENIN Maxime 1780 Cad 6 46 2081 301
13 SAGLIER Paul 1950 Cad 6 46,5 2218 268
19 DELALANDE Herve 1860 Sen 5,5 49,5 2120 260
23 BRIAND Patrice 1790 Vet 5,5 45 2007 217
6 LUCAS Jean-Christian 2000 Sen 6,5 49 2216 216
48 PALISSEAU Pascal 1540 Sen 4 43,5 1753 213
2 KOUPTSOV Vladimir 2100 Sen 7,5 51,5 2293 193
4 ROSER Kevin 2120 Sen 7 54 2308 188
11 WAHICHE Geoffrey 1980 Jun 6 48,5 2167 187
70 MARCHINA Antoine 1260 Jun 3,5 34,5 1441 181
10 CHITRIT Norbert 1970 Vet 6 51 2130 160
63 KERAVAL ROIGNANT 1420 Sen 4 31,5 1577 157
58 CHAMBOURDON Alain 1450 Vet 4 37 1601 151

Les joueurs aux élos qui se terminent en 99, c’est-à-dire « estimés », n’apparaissent pas ici.

Fins de tournoi cahotiques :

Quelques uns ont eu des soucis dans les 3 dernières rondes, alors qu’ils étaient bien partis, comme Benjamin Bannery (Petit Pouchet) et Bertrand Dardenne (Vésinet), qui font 0/3. Carl Strugnell (Meaux), victime notamment de Paul Saglier, fait 0.5/3, tout comme Patrice Neyret (Vésinet). 

Si près du but :

Kevin Roser, bien sûr (Issy 7 pts), mais aussi Olivier Bouverot (St Quentin-en-Yvelines), Mouhammad Mazhari (Carrières), Olivier Le Ray ( Maubuee-Gondoire Echecs), bien placés avant la dernière ronde (5,5 pts) , et surtout Norbert Chitrit (BNP) et Paul Saglier (6 pts), voient leur chances s’envoler à la dernière ronde. Hervé Daurelle (Club 608 6,5) et Eric Cheymol (Vésinet 6 pts), à un moindre degré également, qui font nulle.

Des qui terminent forts :

Vladimir Kouptsov (7), Jean-Christian Lucas (Rueil 6,5 pts) et Eric Goulenok (La Dame noire 6 pts) sont les seuls à avoir fait 3/3 dans les 3 dernières parties.

 

Mais qu’est-ce que c’est ?

Jean-Luc David, Victor Barteau et Etienne Imbert (4 pts), tous du Vésinet, ont alterné parfaitement défaites et victoires, tout au long des 9 rondes, en commençant, dommage, par une défaite. D’une autre façon, Kangqiao Zhao (JEEN 4,5 pts) a alterné des résultats différents à chaque partie.

 

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