Si nous parlions du jeu d’eschec ?

Notre jeu a une très longue histoire. Sa présence, due certainement à la fascination qu’il a exercé sur nos ancêtres, est attestée depuis fort longtemps dans la littérature.


Des recherches effectuées dans les textes écrits en français nous conduisent aux premiers siècles de cette langue. Ainsi, dans la première grande œuvre ( plus de 4000 vers) à mettre au patrimoine de la langue de Molière, « La chanson de Roland « , épopée écrite vers 1080 où est décrit le funeste passage effectué par l’armée de Charlemagne du col pyrénéen de Roncevaux, l’auteur (toujours non clairement identifié) y évoque la pratique dès le 8ème ( pardon VIIIème !!) siècle de notre ère du jeu  » d’eschec « .
Dans un autre texte,  » La chanson d’Antioche « , œuvre écrite au 13ème siècle, on peut découvrir la phrase suivante :  » gardez cest pucelle, car grant eschec ai ci « . La traduction n’est pas aisée pour l’honnête homme du 21ème siècle mais le terme  » eschec  » a une signification inattendue: butin !!

En y réfléchissant on arrive à établir un parallèle entre cette définition et le comportement de certains joueurs d’échecs modernes qui, lors de parties, rassemblent avec une extrême satisfaction les pièces prises à l’adversaire. Pièces qui telles un véritable butin n’iront pas forcément augmenter les chances de gains du joueur (ou plutôt  » joeor  » si l’on souhaite conserver l’esprit du moyen âge) en question mais plutôt rassureront leur  » propriétaire « 

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