La fin du championnat se profile et les choses s’accélèrent. Il restera 2 matches à l’issue de celui-ci, et ils se dérouleront en un seul weekend m, à la fin du mois.
Trois clubs sont relégués. Le sort de la N2 n’est pas scellé. Il semblait l’être à 1 sur 4 et puis il y a eu ces deux victoires alors que le premier échiquier était à la neige. Là, plus rien n’est clair. Et le premier échiquier est revenu.
Optiquement, on s’est éloigné du trou noir où la gravitation nous entraînait inexorablement.
Avant ce match, 4 clubs étaient derrière nous, assez loin en pts, dont l’adversaire du jour, Rouen.
Sur la route, dans l’une des deux voitures qui sont parties pour rester ensemble et se sont perdues à la sortie du parking de la piscine de Poissy, on ne parle pas de la situation de l’équipe mais du flux libre de l’autoroute A13, de culbute à la piscine, des 72 h pour payer sur le WEB, du mérites de chacune des nages excepté la nage indienne qui n’existe pas, de l’amende si on ne régularise son péage, des immatriculations illisibles et de la beauté de la brasse quand elle jette le corps en avant.
Dans l’autre voiture, mais c’est un bolide, alors peut-être qu’on se cramponne et qu’ on se dit des prières en y intégrant discrètement le match du jour.
Rouen s’est renforcé, on l’avait vu, et ça se confirme. Il y a 1000 points de différence sur l’ensemble des joueurs entre les deux équipes, au profit de Rouen.
Par exemple, l’adversaire de Suvrojita jouait au 3 il y a peu.
Un maître devant, des 2200 et 2100 jusqu’au 5e, et des quasi 2000 après.
Au début, ça va, et ça va durer.
Pascal au 1er échiquier joue contre son coéquipier de l’équipe de France jeunes. C’est équilibré.
Avant le match Pascal n’était pas confiant, connaissant bien son adversaire et les statistiques. Il n’a jamais gagné contre lui.
Mais ça tient. Comme ça tient partout. Peut-être la partie de Thomas est celle dont on aimerait le moins hériter…pour quelqu’un le méconnaissant. Les chemins de Thomas pour la recherche de l’initiative ne sont pas marqués sur les cartes ni dans les manuels de catéchisme.
La partie dont on aimerait bien hériter c’est celle de Suvrojita. Rapidement, un pion de plus et la domination de l’aile dame. Ça a du bon de connaître les ouvertures.
Les points commencent à tomber. Thomas annule au 2 et Pascal gagne son duel au 1 avec les noirs, une défense Tarrasch de la française. Dans les roques opposés les rois sont agressés mais Pascal conclut le premier. Le signe indien est vaincu.
Jean-Yves et son adversaire à plus de 2100 sont assez d’accord pour une nulle, peut-être depuis le début, l’un à cause du Elo de l’autre, l’autre à cause de son Elo qu’il n’avait pas utilisé depuis longtemps.
Baptiste fait nulle. Avec une qualité d’avance, il a une forme d’assurance pour la nulle.
Son adversaire attend le dénouement de la partie de Christophe pour la proposer. Il n’y a que lui qui pouvait gagner.
Luca avec les noirs l’emporte dans une française où, au bout d’une vingtaine de coups, il possède le centre dans une chaîne de pions continue. La suite apparemment n’est que souffrance pour les blancs. Une vraie performance du jeune joueur du Vésinet qui avait 150 points de moins que son adversaire, ce dernier tombant, alors qu’il s’était un peu requinqué.
René avec les blancs n’a pas pu déborder son adversaire. Un vrai bras de fer gagné par ce dernier dans une position avec x pièces mineures, une tour, et sans les dames. À chaque coup la géographie change mais la pression ne faiblit pas. Le joueur du Vésinet finit par rendre les armes.
La partie de Christophe n’en finit pas. A la fin il reste 4 pièces sur l’échiquier. Un de ses pions va à Dame alors que l’adversaire a une tour. Promotion Cb1+ = nulle théorique mais Christophe calcule au lieu d’ouvrir le livre dans sa tête et de regarder. Il éloigne le cavalier. C’est perdu en deux coups.
Suvrojita ne voit pas un coup tactique dans sa partie, partie qu’elle avait menée parfaitement et que méthodiquement elle entraînait vers la finale.
Défaite 3-2
Un match nul aurait été une pierre de plus dans le jardin du maintien.
Nous rencontrerons les deux premiers du groupe fin mars. Ça, ce n’est pas bon.
Ce qui n’est pas trop mal c’est que dans ces deux dernières rondes il y aura deux matchs entre elles d’équipes qui sont derrière nous : le Chesnay – Rouen ( à Rouen) et le Chesnay – Clichy.