Les échecs sont le premier jeu à avoir instauré la victoire avec la mort du chef.
L’expression « échec et mat « , qui met un terme à la partie, signifie littéralement le roi est mort, de l’arabe mata «mort» et du persan shah «roi», mot qui laisse le nom au jeu.
L’ensemble des pièces est appelée, au Moyen Age, la maisnie […..] .
La partie d’Echecs est donc l’affrontement de deux maisnies avec, en avant ligne, les pions. Le pion désignait autrefois le fantassin, le soldat qui allait à pieds au combat, littéralement le « piéton ».
Le changement le plus notable à cette époque reste cependant l’évolution de la reine. A son arrivée en Occident, elle n’a qu’un rôle limité, se déplaçant dans tous les sens mais d’une seule case à la fois. A la fin du Moyen Age, elle acquiert une puissance de tir comparable à celle du canon, nouveau venu dans l’art de la guerre. Il faut y voir sans doute l’influence à la fois du culte de la Vierge et de l’amour courtois et peut être l’exemple de la redoutable Isabelle la Catholique, reine d’Espagne et fort bonne joueuse d’échecs .
……A suivre