N1 Le loup Rueillois l’emporte 3-2

Rueil – Le Vésinet, Nationale 1

A peine commencée qu’elle est déjà finie, la plaisanterie. Nous faisons figure de Petit-poucet du groupe quand Rueil figure bien bien au-dessus, avec ses titrés à bord et Renet en capitaine/joueur. S’il se dit dans les couloirs que ça ne pourra pas être une dérouillée, il faut encore évidemment le prouver.

Nous avons les blancs au 1.

Fi de la chronologie!
Jean-Jacques se rappelle que Rueil est pour lui une machine à bons souvenirs. Il gagne avec les noirs contre l’un des nombreux MI Rueillois. D’un oeil lointain, on a eu l’impression que cette Sicilienne a été prometteuse dès son entame…
Stephen aura d’après lui été un peu moins bien, mais toujours assez fort pour survivre jusqu’au zeitnot où d’après lui son adversaire lui aura posé moins de difficultés que ce qu’il « attendait ». Un Stephen qui joue vite en vaut, assurément, deux. Solide nulle au 1 contre le GM.
Etienne joue contre celui que je soupçonne d’être le plus jeune joueur de l’équipe de Rueil(appeler le S.), mais aussi et d’assez loin le deuxième elo. Il dira après la partie l’avoir loupé plusieurs fois, tant et si bien que celui-ci se sera débattu et aura fini par convertir une finale qui demandait autant d’endurance à gagner que de courage à défendre. Victoire rueilloise ici, mais bel esprit d’équipe.
Renaud se retrouve dans son ouverture fétiche, qu’on l’a tous vu jouer au moins une fois. C’est un peu « son bistro préféré » (le S.) Il obtient a priori un taux de change défavorable pour le pion investi, et se retrouve dans une position où il se fait embêter plus que d’habitude. La pièce donnée pour avoir de l’air se retrouve manquer au moment où l’initiative aurait pu prendre. Première fois que je vois Renaud perdre sur cette ouverture!
Paul joue avec les blancs, OK pendant 15 coups mais assez lentement. Puis se présente un carrefour. Prenez à droite, et vous devriez faire à peu près nulle. Prenez à gauche, et vous rencontrerez Dupond et Dupont agenouillés devant l’oasis en train de se désaltérer. Le cavalier b5 va s’endormir en a7 alors qu’en c7 tout allait bien. Le pion b6 disparaît des écrans, et Paul, en zeitnot, avec.
Pascal joue une grosse partie contre un adversaire qui le craignait. La partie semble montrer que s’il n’existe pas de bons préjugés il existe des craintes fondées. Une magnifique « petite combinaison » à la fin enfonce le clou sur les Fc6, Cc7 et Tc8. Gain de Pascal.
Rémy joue à tempo ses lignes de bullet. Il désarme en vingt coups le jeune MI qui doute. Quand il propose nulle avec les blancs, les noirs ont compris: ce 2200 n’est pas tout à fait comme les autres. Bon résultat de Rémy!
Adeline se voit sûrement amnistiée au début de la partie. Battante, elle évite le pire, revient d’abord tout doucement puis de plus en plus vite. Son adversaire propose nulle avant que le fou noir ne fasse des siennes. C’est d’accord.

Le loup Rueillois l’emporte 3-2.

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