Entrée en lice du Vésinet dans cette compétition avec une rencontre à domicile contre Verrières-le-Buisson. Ce club de l’Essonne à une équipe en N3 et peut aligner deux 2200 et des 2000-2100. Malgré des problèmes de salle, on maintient le match chez nous car on sait qu’un club qui se déplace a toujours plus de soucis dans sa composition d’équipe que celui qui reçoit.
Chez nous Pascal Deslandes (2300), Christophe Imbert (2138), Eric Cheymol (2129) et Renaud Divies (2042) joueront. Ainsi, la barre est haute et si c’était du poker, il faudrait un bon jeu pour nous battre.
Une règle originale prévaut en coupe de France : l’ordre des élos n’est pas à respecter mais, en cas d’égalité, la victoire finale est déterminée par le gain au plus haut échiquier. De plus, une équipe a les noirs au 1 et au 4 et les blancs au 2 et 3. Dans ces conditions, les spéculations sont hasardeuses et nous décidons de jouer gross-modo dans l’ordre des élos ainsi d’ailleurs que le fera Verrières.
Pascal au 1 avec les noirs fait visiter à son jeune adversaire (2232) la campagne française, ses sentiers où l’on peut se perdre et ses champignons vénéneux. Eric au 2 sort avec une pièce de plus d’une sérieuse empoignade avec grosse consommation de temps. L’adversaire de Christophe (2080) en crise de temps ne peut se sortir d’une position dont la richesse tactique ne fait qu’augmenter et Renaud ne laisse aucune chance à un 1790 au demeurant très intéressé voire déconcentré par notre salle Art déco qu’il ne se lassait d’examiner.
Nous avions en moyenne 110 points de plus par échiquier et ce résultat est logique. Mais mon petit doigt me dit que nous avons eu raison d’aligner une bonne équipe et de jouer extrêmement concentrés.