Le week-end dernier était organisée aux Clayes une journée et demi de formation continue à l’intention des arbitres. Il s’agissait du stage aujourd’hui obligatoire que tout arbitre est tenu de suivre entre deux olympiades, pour pouvoir exercer. Ce besoin de recyclage se fait sentir de plus en plus compte tenu de la population accrue d’arbitres.
Pour certains, il s’agit d’une remise à niveau nécessaire, pour d’autres un simple rafraîchissement des connaissances. Pour tous c’est une occasion de débattre et de faire le point des nouveautés dans ce domaine
singulier et mouvant qu’est la matière arbitrale . Voici quelques points abordés :
– visite du logiciel PAPI : ce logiciel, toujours plus intuitif, est en constante évolution et fonctionne avec la base des joueurs. Ce sont ses « exports » qui permettent la prise en charge rapide des résultats par la fédération ;
– élo FIDE : il démarre à 1401. Si une population élo est homogène les cadences varient : entre 1401 et 1600 élo, c’est 60 mn minimum ; entre 1601 et 2200 c’est 90 mn et au-dessus 120 mn (ou cadences Fischer équivalentes).
– nulles de salon : on en discuta pour réchauffer l’atmosphère. C’est un véritable serpent de mer, contre lesquelles on est tous démunis. A cet égard la victoire à 3 points, possibilité offerte aux organisateurs, n’est pas utilisée et on peut comprendre pourquoi en se remémorant simplement les nulles acquises dans la douleur, fruit d’un combat total. Pourquoi cela ne vaudrait t-il qu’un point alors que la victoire en vaudrait 3 ?
L’arbitre a de plus en plus de latitude pour gérer une situation et son jugement est souverain. A cet égard la confrontation d’expériences est précieuse et un week-end comme celui-là, où étaient présents même les
plus anciens, fut riche d’enseignements.