Tournoi de Puteaux

Ce tournoi, on en a suivi le déroulement, fidèlement, tout au long de la semaine dans le blog. En voici encore quelques bribes..

Deux cent joueurs étaient attendus dans l’île de Puteaux, 112 vinrent. Une petite déception probablement pour les organisateurs qui ne seront pas découragés, espérons le, de recommencer l’année prochaine. En gros, il y avait 30 joueurs au-dessous de 1600 puis, en montant, 20 joueurs par catégorie, de la 3ème à l’excellence, c’est à dire au-dessus de 2200. Parmi ces derniers, 4 étaient au-dessus de 2300 avec, tout en haut, deux 2400 le MI marocain : Onkoud et Pira. Onkoud joue le gain du tournoi à la dernière ronde contre Fayard. Une finale hallucinante où Fayard a une tour d’avance mais le MI 3 pions (B : Onkoud : Pions b2, b6, c5, e6, g2, g3, Fou: a5 et Roi h3 – N : Fayard Pions e5, h5 Tour b8 Cavalier g4 et Roi f8). Aux noirs de jouer!. De quoi se faire envahir le cerveau de toxines d’angoisse pour l’un et d’espoir pour l’autre !

Le vainqueur est Laurent Julien (2314) qui termine en déroulant par une nulle contre Debray (3ème). Ces deux joueurs avaient un demi-point d’avance. Le 2ème est pira (grille américaine(http://csmpe.free.fr/op2006ga.htm)

Le parcours des Vésigondins a été relaté déjà : ils ont connu des fortunes diverses dans ce fort tournoi au élo médian de 1835. Alain Guillot (3 points) continue de traverser le désert. Alain Dumesnil (3) a réussi à se trouver un ennemi original : dans chaque partie, en plus de l’adversaire normal, il bataille contre une envie irrépressible de proposer nulle dès qu’il a une position supérieure (tout le temps ou presque) face à un adversaire plus fort. Damien Frier (4) auteur d’une perf (gain contre un 2080) est mal récompensé d’un tournoi qu’il termina en jouant d’excellents adversaires. Jean-Luc David (5) fait une performance à 1886 et prouve s’il en était besoin ses qualités de batailleur. Christophe Imbert (5.5) perd contre deux 2260 et fait un tournoi conforme à son élo.

La lumière revenue dans l’œil de Fayard lorsqu’il trouve enfin son coup dans la finale face à Onkoud, les regards calmes que lance le jeune Jules Moussard aux spectateurs alors qu’il est en train de perdre l’espagnole qu’il avait montée si soigneusement sont des moments où l’esprit se perd entre joie et tristesse dans ces ultimes instants du tournoi.

Une idée pour l’organisation de l’édition suivante : inclure dans le montant de l’inscription, un pass pour la piscine.

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