Simultanée de Thomas : 11 victoires 3 nulles, 2 défaites

Thomas Charron accepte la proposition de jouer contre tout le monde, sans restriction.
Il a les blancs et 40 mn contre 16 adversaires qui disposent chacun de 20 mn. 30 s par coup sont rajoutés à tous.

Thomas ne change pas son style, un style qui lui a permis de réussir sa simultanée chez les jeunes et de monter en gamme dans les blitzs, maintenant d’y exceller.
Là, c’est en principe un autre paire de manche, car tout le monde est invité, du 2300 au 1000 Elo, et ce n’est pas du blitz.
« Peur de rien » pour reprendre un dialogue du film Avatar, où le héros est plongé dans une jungle inconnue avec des animaux qui rôdent et s’enhardissent, toujours plus nombreux, toujours plus hargneux, à mesure que la nuit tombe *.

Thomas prend les choses comme elles viennent, content de croiser le fer avec quiconque. Son style est simple, comme le trait sûr d’un dessinateur, comme la main du commandant de bord qui sait d’un coup d’oeil où se diriger, sans amateurisme, sans spasme poétique. C’est ultra efficace, on déjà essayé de le décrire. On a échoué .. et réussi à la fois. Pour compléter, c’est fait aussi de psychologie à l’aune du ressenti du jeu adverse. On simplifie, on propose nulle, on accepte d’oublier des coups, de perdre parfois, puisque ce sont les statistiques, ce, sans émotion apparente. Une faiblesse, on la voit, un bon coup on le voit. L’adversaire joue bien et gagne? « Franchement bravo! ». Et on joue vite et ce cocktail met une pression terrible sur l’adversaire. Total: un très très bon score. Une défaite rapide et une autre après une longue finale. Les problèmes de temps c’était pour les adversaires.

La simultanée

* OK, on a vu le film. Le S

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