Tournoi de la fin d’année

Amaury Pandevant (6,5 pts sur 7 possibles) remporte le tournoi devant Quentin Honoré et Alexis Rayko, 6pts tous les deux.

Entre le 4ème et le 10ème tout le monde est à 5 points en gagnant la dernière partie, sauf Alfons Jouandet-Dahlen et Madeleine Marchal, qui perdent cette dernière partie. Sans cela, pour eux-deux, le podium était à portée.

Une affluence record et une dizaine de jeunes invités qui ont pris une licence B pour l’occasion. 51 jeunes joueurs et 4 adultes (3 parents et un invité) se sont retrouvés la salle des conférences de la mairie pour jouer ce tournoi qui clôture la saison de l’école d’échecs. Pour l’essentiel donc des élèves de l’école d’échecs. Les duos intergénérationnels seront pour une autre fois. On se demande bien ce qui se serait passé si le tournoi avait eu lieu à la maison du combattant, plus exigüe. Un hasard, cette dernière était prise par l’exposition Charles de Gaulle. Une délocalisation bienvenue.

Devant, on se connaissaient et on savait devoir se rencontrer pour des parties décisives. Un tournoi relevé malgré l’absence de certains parmi l’équipe qui va jouer en Top jeunes la saison prochaine, comme Matthieu Yu, Luca Duroy, Suvrojita Roy, Aurélien Alata, ou Etan Yu.

Derrière, pour beaucoup, c’est un premier tournoi. Certains, on les a reconnus à grand peine tant ces tournois révèlent un aspect du caractère qu’on ne connaissait pas. Les parents ne sont pas les moins surpris parfois! Parfois on ne reconnaît pas les parents non plus. Des joies qui font plaisir à voir (celle d’Ines par exemple, une spécialiste de la belle joie) et des tristes mines qui nous désolent que la défaite soit une option possible dans ce jeu.

Un peu de travail pour les arbitres appelés pour des coups impossibles, voire des missions impossibles. Parmi ces jeunes il y a des « sans pitié » qui réclament le gain de la partie parce que c’est possible au 2eme coup impossible, une règle applicable, comme la pièce touchée qui est à jouer, ou la pièce lâchée qui ne peut être jouée ailleurs si c’est un coup légal. Le gain. Le gain!

De grands moment parfois quand on gagne contre le cours du jeu et de tristes affaires comme lorsque l’on perd contre le cours du jeu. Un lien mystérieux, qui n’est pas sans rappeler l’envers du décor, et qu’on n’apprend jamais trop tôt.

Grille américaine

Ce contenu a été publié dans Non classé. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.