Retour sur notre après-midi à la salle des conférences; notre adversaire était l’équipe N5 de Saint Arnoult.
– à l’échiquier n°5 , Alexandra Ruiz jouait contre un jeune joueur de Saint Arnoult; la partie commencée en Giuoco Piano permit aux Blancs d’attaquer au centre, de placer une fourchette Roi+Tour toujours gênante puis de doubler les tours sur la colonne E . Finalement les Noirs perdirent leur cavalier et se firent mater en 61 coups.
– à l’échiquier n°4 , Pierre Simsolo rencontrait un certain Roques (oui, c’est bien son nom!); la partie jouée fut une sicilienne qui fut assez équilibrée avec une domination de la colonne C par les Noirs mais les Blancs trouvèrent des coups permettant de menacer le roque noir avec la dame blanche en g6. Cependant les Blancs tenaient bon, verrouillant la diagonale b8 h2 et essayant de s’infiltrer dans le camp noir; la partie durait depuis 3 bonnes heures et les blancs semblaient avoir l’ascendant quand, soudain, contre toute attente ils placèrent leur tour sur la diagonale du fou b6 donnant à Pierre la victoire et à notre équipe le gain du match !
– à l’échiquier n°3, Alain Passicos était opposé au capitaine de l’équipe de Saint Arnoult; selon ses habitudes, Alain opta pour le système de Londres. Après de nombreux échanges, il ne restait dans chaque camp que 6 pions et une tour; les Noirs placèrent leur tour sur la 2ème rangée et réussirent à obtenir un pion passé en colonne A. Quelques coups après, les Noirs purent avoir un autre pion passé en colonne H. Finalement les Blancs prirent le risque d’échanger les tours donnant aux noirs 2 pions passés éloignés ce qui leur garantissait la victoire.
– à l’échiquier n°2, Arnold Voillemin jouait contre Romain Chevallier; la partie s’orienta vers la défense moderne avec 3 pions; à noter que le premier échange de pièces n’eut lieu qu’au 19ème coup. Les blancs réussirent à jouer le petit roque avec une colonne f semi-ouverte, la case f6 contrôlée 3 fois et pas de fou noir pour protéger f6; après quelques coups, les Blancs placent leur dame en f6 sur échec ce qui permet une attaque très forte sur le roque.
– à l’échiquier n°1, je rencontrais le jeune Cyprien Prévotat; nous avons joué une scandinave dans laquelle le fou en d6 fut rapidement coincé; au 23ème coup, le brutal Cb6 fut facilement réfuté par… la perte du cavalier; quelques coups après, je parvenais à pousser le pion d jusqu’en d7 forçant l’échange des tours avec un roi blanc très actif.
Mon adversaire me proposa alors nulle mais je déclinai son offre; voulant peut-être forcer la décision, il joua un coup perdant permettant au roi blanc d’atteindre la case g6 assurant la promotion en dame du pion g.
Morale de la journée : Si la route de la victoire est souvent incertaine, il arrive qu’elle soit parfois imprévue mais elle reste toujours la bienvenue !