Echos de nos batailles lors de la Ronde 6 en N5.
Face à l’équipe de Carrières, notre équipe s’est imposée sur le score de 4/1.
Avec les Noirs, Alexandra engage le combat sur une Sicilienne avec un fou blanc en c4. Après plusieurs échanges, les Blancs obtiennent 2 fous actifs qui visent le roque noir. Malgré 2 pions en prise, les Blancs réussissent à placer la dame blanche en h5. Puis les tours blanches se mettent en position sur les colonnes fermées g et h. Cependant, les Noirs tiennent bon : l’échange des dames calme nettement l’attaque des Blancs (Ah, René et ses conseils ! 😉)
Les Blancs insistent en doublant leurs tours sur la colonne g qui reste bien fermée. Soudain un cavalier noir surgit de l’ombre et vient en e4 faire échec donnant aux Noirs des pions passés liés. Puis les Noirs placent une tour en b8 sur une colonne ouverte, doublent leurs tours et font rapidement mat. Comme quoi, impossible n’est pas … espagnol.
Teodor joue avec les Noirs face à un adversaire qui engage la partie vers le système Colle. Après le 11e coup, chaque camp a joué le grand roque mais les cavaliers noirs sont menaçants. Au 16e coup les Blancs jouent a3, ce qui permet aux Noirs de placer un très joli Fxa3 !! qui démolit le roque blanc. Les Noirs ont 2 pions de plus en colonne a et b. Les Blancs cherchent du contre-jeu : sur la colonne h , ils doublent puis triplent les pièces lourdes. Mais après l’échange des tours, il reste la dame blanche avec un mur de 5 pions blancs et la dame noire avec un mur de 7 pions noirs. Finalement, les Noirs trouvent le bon plan : placer le roi noir en soutien des pions a et b. Victoire en 66 coups avec de la patience et de la ténacité.
Avec les Blancs, Alain joue contre une très jeune joueuse classée 1299 mais avec les jeunes, la prudence est bonne conseillère. La partie s’engage avec le système de Londres. Les Noirs choisissent d’attaquer sur l’aile Dame mais ils doivent échanger Fou+Cavalier contre une Tour. Au 16e coup, les Blancs contrôlent le centre et ont placé leurs 4 pièces mineures en direction du roque noir. La classique batterie Dame+Fou permet aux Blancs de prendre le pion h7 et de lancer l’attaque du roque. Les Blancs l’emportent nettement en 30 coups.
Comme à son habitude, Pierre choisit le système de Londres mais son adversaire opte dès le début pour des coups rares : h6 puis a6 ! Après plusieurs échanges, les Noirs jouent un coup de centralisation avec Dd5 qui soutient le pion e4. Les Blancs décident de supprimer ce pion mais laissent en vie le pion c7. Peu à peu, les Noirs parviennent à activer leurs pièces sur l’aile Roi tout en attaquant avec leur tour sur la colonne a. En proposant l’échange des cavaliers, les Blancs permettent la capture d’un des pions de la colonne b qui se retrouve bloquée par la tour noire. Finalement les Noirs se créent un pion passé et gagnent en 55 coups.
Avec mon adversaire, nous jouons une Française, variante d’avance. Le fou blanc vient clouer en g5 mais il doit reculer en h4. La position est équilibrée mais au 17e coup les Blancs jouent un hasardeux Ca4 que les Noirs n’exploitent pas. Au 24e coup, mon adversaire joue Tc8 et propose nulle : position assez stable mais à ce moment-là aucune des autres parties n’a abouti ! Nous entrons en finale avec Tour, Fou (de même couleur) et 6 pions chacun. Le Roi blanc monte vers le centre jusqu’en d4 et les noirs doivent défendre leur pion b6 avec leur tour. Après plusieurs prises de pions, les Blancs ont 2 pions passés éloignés en 5ème rangée contre 1 seul pion pour les Noirs. L’avancée des pions blancs est décisive en quelques coups.