Échiquier du Vésinet

……..adressé à l’ensemble des membres du Vésinet et accessoirement aux quelques externes qui nous font le plaisir de lire nos rubriques !

Le blog du Vésinet ne fermera pas ses portes et il n’en a jamais été question du moment qu’aucune solution de rechange (comprendre un véritable site web) n’ait été apportée !

Ce message est important car il semble que quelques uns aient mal interprêté mon article précédent par lequel je rendais hommage à Pierre Barthélémy qui a décidé de ne plus poursuivre l’aventure de son blog « échecs info« . D’où l’importance de bien lire l’ensemble de l’article car la 1ère phrase était pourtant très explicite.

Mais je fais mon mea culpa, car à partir du moment où plusieurs personnes interprêtent une info à l’identique mais surtout différemment de ce que voulait dire le « pseudo-journaliste », c’est qu’il y a tout de même un problème dans la façon d’aborder le sujet !!! Je rectifie donc immédiatement le tir pour affirmer haut et fort qu’il n’est pas question dans l’immédiat de suprimer cette vitrine du club, n’ayant pas d’alternative immédiate !

Par ailleurs, j’ai appris avec plaisir qu’une personne participant ponctuellement à l’actualité de ce blog avait proposé de prendre la relève si besoin en était ! Cela prouve qu’il y a donc de l’avancement dans les mentalités, car il n’y a pas si longtemps de cela (3 ans à peu prêt), le sujet de l’internet bien qu’abordé n’était pas immaginable.

Le fait d’être précurseur dans ce domaine au Vésinet aura au moins eu le mérite d’apporter ma petite pierre à cet édifice mais dans l’objectif de devenir un grand club, il reste beaucoup d’efforts à fournir. Certes, l’action est permanente et dans pas mal de secteurs, on ne peut que féliciter l’ensemble des acteurs qui se donnent corps et âme pour faire vivre ce club du mieux possible. Mais il y a toujours matière à s’améliorer et je souhaite sincèrement que ce qui semble acquis soit ramené à sa juste mesure : rien ne l’est par définition, il faut persévérer et essayer d’améliorer ce qui peut l’être !!!

Alors, je ne m’arrête pas à cette histoire de blog, et je vous rassure, tant que le temps me permettra de m’activer pour ce club, je n’hésiterais pas !!!

Bien à vous,

PS, j’allais oublié que finalement ce lien qui disparaît aujourd’hui de notre site est remplacé par « chess 38« , le blog du jeu d’échecs en Français !!! Il suffit de cliquer sur le titre pour aller le découvrir en avant-première via notre blog ! J’aurais pu y mettre un site reconnu tel « l’échiquier Niçois » ou « Notzai » (que j’avais décidé de supprimer finalement à l’époque) par exemple, mais j’ai préféré changer un peu le type d’info recherché. Celui-ci me paraît « people » à souhait et faire un essai ne peut pas faire de mal. Dont des photos que je n’avais pas vu ailleurs (Maxime Vachier-Lagrave au Corus en gros plan autre que celui de la FFE, détroit de Gibraltar, mariages de Kramnik voire de Fressinet). Enfin cela change et si ce blog se démarque des autres tout en restant intéressant d’un point de vue échiquéen, il n’y a aucune raison de ne pas tenter l’aventure !!!

C’est avec passion que je vous ai décrypté quelque peu la situation dimanche passé en N4 et le dramatique finish subi par notre Capitaine. Vous avez sans doute vibré devant tant de confiance contrée dans une mésaventure qui ne sera pas oubliée à l’avenir.

Vous allez donc aimer ce qui suit. Car eh oui, il y a une anecdote croustillante que j’ai vu de mes yeux vu et qui si j’en crois mes oreilles n’ait pas un fait unique.

Donc Olivier si tu me lis, ce qui t’es arrivé est arrivé à d’autres et va vraisemblablement arriver encore. Ton adversaire est un habitué de ses situations tendancieuses…

Voici donc un résumé d’un célèbre retournement de situation… tout bonnement incroyable !!!

Je tairais par respect le nom de l’adversaire et du club ainsi que la période concernée. Le Président de Franconville sait magistralement faire le mieux comme le moins bien sur l’échiquier, et surtout du à une tension trop forte… Si la réussite se provoque, si la chance arrive généralement à ceux qui la mérite, c’est déjà plus rare mais quand l’histoire se répète, il faut vraiment être béni des Dieux !!!

Ainsi devant un attroupement de joueurs vivant les derniers moments d’une partie, décisive dans le résultat de la rencontre, la partie de notre « homme du jour » se jouait et était clairement gagnante. L’ami Fritz aurait facilement donné +15, c’est vous dire. Mais , car il y a un mais, c’était dans un zeitnot réciproque effréné que se déroulait les événements ! Tout à coup, notre acolyte joua un coup de Dame, se leva d’un bond en criant de rage (véridique). Chacun se demanda ce qui se tramait, mais pas longtemps car définitivement la partie était devenue immédiatement perdante en 1 seul coup, à cause d’une perte sèche et immédiate de la Dame. C’est avec effroi dans un temps très bref que l’on constata que la partie et le match était perdu… quand soudainement, l’adversaire à tempo ou presque, jeta l’éponge sous le coup de l’émotion. On le vit devenir livide, signer sa défaite et se lever à son tour. Ce cri de rage qui l’a fait prendre cette décision malgré l’évidence de la situation sur l’échiquier a été tout bonnement perçu comme un cri de victoire. Même son propre Capitaine n’en revenait pas de ce double retournement de situation alors qu’il avait lui bien compris que la victoire était acquise. Que nenni donc !

C’est ainsi que notre homme à l’honneur si je puis dire, a gagné un match archi gagné mais bel et bien perdant au final. Il s’excusa bien évidemment de son emportement ayant fait balancé la victoire dans le mauvais camp d’un point de vue éthique mais le mal était fait. Son adversaire, tout en fair-play et probablement encore sonné, n’eut même pas le réflexe d’accepter une nulle proposée pour compensation et scella le sort de ce match par une défaite aussi. C’est ainsi que le mythe de ce Président a continué à se construire au quotidien !!!

Nos adversaires sont Gif-sur-Yvette et Tours. Que dire de Gif ? Que cette équipe fait peur car après avoir terrassé Le Chess XV elle pointe à la 3ème place. Spragget et Seret en sont le glaive armé alors derrière on imagine que ce ne sont pas des brélots. Qui va les arrêter ? Pour jouer les deux rondes, notre équipe est la meilleure possible. Seul Ratko n’est pas là.

Le déplacement à Gif est une formalité. Mappy nous fait visiter les vallons coquets de la Bièvre et de l’Yvette.

Stephen Jessel contre Spragget (2610) fait longtemps jeu égal. Le pion blanc e5 est au centre du débat. Il est l’objet d’un bras de fer qui s’interrompt avec une faute de Stephen. Le GMI gagne un pion et c’est fini. Au 2, sombre et impressionnant, Seret (2376) n’arrive pas à semer véritablement le désordre dans le jeu de Pascal Deslandes. Les dames s’infiltrent. Pascal ne peut se résoudre à prendre la nulle par échec perpétuel car il est mieux. Mais la position est dangereuse et Seret tout à coup a un cavalier bondissant et imprévisible et les fourchettes surgissent partout. Pascal perd. Au 3 Emil avec les blancs est en confiance face à Dubois (2233) qu’il a battu trois fois. Pour notre maître FIDE, fin psychologue, ce n’est pas rien. Avec une structure de pion favorable, il fait une cueillette de pions et gagne. Au 4, le joueur (2184) opposé à Laurent Large croit être bien, s’enhardit et se déploie inconsidérément à l’aile dame. Il ne sait pas qu’on le guette dans le noir. Il est trop tard quand il se rend compte de son erreur; car toutes les pièces noires se mettent à jouer en même temps et l’exécution de l’imprudent est immédiate. Au 5, Philippe Glod, dans une partie ouverte avec liquidation centrale et une structure saine est à son aise. L’adversaire (2133) doit surveiller trop de choses et perd. Au 5 la partie est facile pour Laurent Castaignet dont l’adversaire (2124) attaque. Mais les manœuvres Dame-Tours se voient de loin. Laurent pare tout et à son heure passe à l’attaque lui-même aidé par la structure adverse détruite. Christophe contre un 2091 refuse une nulle proposée trop tôt dans l’après midi. Dans une partie plate, la recherche du gain coûte parfois cher. Défaite à cet échiquier. Adeline avec les noirs contre une 1900, lutte pied à pied. Puis, soudainement la position se ferme à l’aile roi. C’est une aubaine car l’attaque de minorité de notre joueuse, plus tard, fait mouche de l’autre côté. Nous nous regardons, incrédules : nous avons gagné 5-3!

Tours ce jour là gagne contre Rueil-Malmaison 4-3. Ce fait d’armes restera pour toujours un authentique exploit car il y avait en face (ai-je bien compris?) deux 2600, trois 2400 et deux 2200. Rueil devait absolument gagner pour remonter et ils avaient pourtant mis le paquet. Tours était 6ème avant cela et du coup risque de jouer les trouble-fêtes dans cette poule Ouest. Ils sont sur un nuage mais nous jouons chez nous.Au 1 avec les blancs, Stephen est très impressionnant. Il lutte contre une française, sa défense fétiche et en connaisseur prend tout son
temps. Son adversaire (2260) finit par se croite obligé d’attaquer dans une situation de roques opposés et sacrifie. Stephen encaisse, défend puis, pour simplifier, rend une petite qualité. Sa victoire est belle jusqu’au bout. A l’échiquier 2, Emil est face à un 2260 et se retrouve dans la situation de son adversaire, la veille. Ses pions sont sur la mauvaise couleur. C’est sans espoir, il perd. Au 3, Pascal gagne contre un 2200, presque étonné d’avoir vu un des ses petits pions devenir décisif dans un milieu de partie Dame-Tours. Le 2190 qui jouait contre Laurent Large au 4ème échiquier doit réellement se demander qui aurait pu gagner contre ce joueur qui donne l’impression à ses adversaires de jouer face à la machine à claques. Philippe Glod dans sa Smyslov domine un 2142 et malgré son entraînement en blitz, non seulement rate le gain en crise de temps, mais perd la partie. Au 6, Christophe Imbert dans une Est-Indienne apprend que Rh8 pour jouer Cg8, c’est un peu compliqué pour lui et perd contre un 2134. Adeline au 8 contre une 2053 obtient la nulle de haute lutte. Reste au 7 la partie de Laurent Castaignet qui a les blancs. Notre joueur domine et affaiblit le roque noir adverse (2190) mais ne peut éviter aux alentours du 40ème coup l’échange de dame alors qu’il le fuyait comme la peste. Car en finale il doit se battre et
commence alors une résistance opiniâtre. Il réussit à obtenir les fous de couleurs opposés, trouve des pointes pour défendre ses pions et telle la chèvre de M. Seguin résiste jusqu’au matin c’est à dire le KO final de la cadence Fischer. Enfin il abandonne. Une nulle dans cette partie marathon nous aurait donné le match nul. Mais c’est ainsi, nous perdons 4-3.

Prochaine ronde le 11 février contre Rueil.

Le club du Vésinet souhaite un prompt et bon rétablissement à notre Karpov local, le bien nommé Gilles PETRACCO. Ah, ces problèmes de santé que tout un chacun connait un jour ou l’autre, c’est jamais au bon moment mais dans tous les cas, il faut se battre pour revenir plus fort. Donc courage et à très bientôt devant un échiquier !!!

Pour les curieux, sachez qu’il existe deux similitudes tout de même, l’un comme l’autre sont dans le Top 40 (Mondial pour l’ex champion du monde et Local pour notre Vésigondin) mais surtout et indéniablement, notre local – donc – a un faux-air (façon de parler) de l’inimitable Karpov !!! La prochaine fois, regardez-y de plus prêt (pas trop, laissez-le réfléchir tranquillement ou l’arbitre devra vous sortir de la salle) !

En tout les cas, cela m’a frappé la dernière fois où je t’ai vu joué ! Puisses-tu nous procurrer du plaisir sur l’échiquier encore aussi longtemps que lui !

@ très bientôt…

mais vraiment petit alors !

En effet, nous nous déplacions dans une contrée lointaine, Gif sur Yvette ! Je ne vais pas vous conter en « copiant-collant » ce que Christophe Imbert nous a gentiment relaté sur leurs adversaires de samedi. Allez, si allons-y gaiement « Le déplacement à Gif est une formalité. Mappy nous fait visiter les vallons coquets de la Bièvre et de l’Yvette. »

Mais l’histoire s’arrête là, elle n’est plus du tout la même. Equipe décimée, la nôtre pas la leur, faudrait pas se louper donc il ont mis du potentiel. Il est juste dommage de s’être battu comme cela pour un résultat que je vous laisse découvrir : 6-2 alors qu’avec une équipe complète, nous aurions probablement décroché un résultat plus prometteur car les parties ne sont pas à l’image du résultat !

Bravo donc à Eric Brunel et Pierre Liou qui ramènent des points, le 1er alors qu’il avait au sortir de l’ouverture une qualité de moins et le second qui se sort d’une position très difficile avec une attaque permanente sur son roi vraiment pas aidé par ses défenseurs (muraille de pions détruite dès la fin de l’ouverture et pièces sur l’autre aile) !

Concernant les autres, je n’ai pas eu le temps de voir Philippe Clère et Victor Barteau qui ont terminé trop rapidement ! Il est dommage que je me construise une belle Winawer sur laquelle je fais tout pour planter mon cavalier en e3 qui paralyse les blancs et qu’au moment de le jouer, je décide de le placer autrement lui donnant 2 tempi immédiatement… la suite s’enchaine avec la défaite à la clé. Dommage donc…

Mais que dire de Alain Millet qui avait une excellente position certes défensive mais qui a trop tergiversé à un moment où il avait opportunité de proposer et d’obliger l’échange du Fou adverse sur sa 6ème rangée, avec aussi possibilité de tripler sa batterie et de prendre le pion adverse de la bordure et si l’autre souhaitait tout faire pour le conserver, la nulle était vraissemblable ! Et Olivier, notre valeureux Capitaine qui encore une fois n’a pas démérité et s’est construit une superbe finale ! Quel loupé !!! Avant analyse, il est justifié de dire qu’il propose l’échange de son Fou alors que Tc2 gagne à priori, mais l’analyse que je n’ai pas vu a peut être démontré le contraire ! En tous les cas, il arrive à une position où son adversaire sacrifie son Fou pour permettre l’avancée d’un pion qu’Olivier sera obligé de grignoter avec sa Tour se retrouvant finalement avec Tour+3 pions contre Cavalier+4 pions mais la position du Roi adverse ne laissait aucun doute sur l’issue de la partie !

Et pour notre dernier échiquier, eh bien nous dirons que c’est celui qui a rentabilisé le mieux sa rencontre. Il savait qu’il allait de toute façon perdre alors il n’est pas venu et pour zéro point a fait zéro km ! Bon W.E. pour ce chanceux. Ne cherchez pas, il n’était de toute façon pas prévu que quelqu’un joue au 8ème semble -t’il !!!

Décidemment, la mission de Capitaine n’est pas de tout repos, et je lui souhaite sincèrement de ne pas revivre une telle mésaventure !

Remontée de l’équipe LE VESINET 2 en »YVELINES 1″ !

On vous l’avait dit, on l’a fait !

Certes, 2 sur 4, il y a encore du chemin, mais enfin ….

Sacha Girbal, classé 1099, s’est vaillamment débattu contre un « non classé » 1499, mais visiblement aguerri, et moi, en situation identique, je m’en veux de n’avoir pas su exploiter une position gagnante ….

Mais Jean-Michel Ravinet (1620), a fait une performance contre un joueur 1660, et Alain Chambourdon (1470) une super-perf contre un 1650, après une partie épique (et épuisante !) de 5 h 30. Donc, 2 partout, !

Plus qu’une ronde pour finir l’année : ne faiblissons pas !

Geneviève Thélot

Entrée en lice du Vésinet dans cette compétition avec une rencontre à domicile contre Verrières-le-Buisson. Ce club de l’Essonne à une équipe en N3 et peut aligner deux 2200 et des 2000-2100. Malgré des problèmes de salle, on maintient le match chez nous car on sait qu’un club qui se déplace a toujours plus de soucis dans sa composition d’équipe que celui qui reçoit.

Chez nous Pascal Deslandes (2300), Christophe Imbert (2138), Eric Cheymol (2129) et Renaud Divies (2042) joueront. Ainsi, la barre est haute et si c’était du poker, il faudrait un bon jeu pour nous battre.

Une règle originale prévaut en coupe de France : l’ordre des élos n’est pas à respecter mais, en cas d’égalité, la victoire finale est déterminée par le gain au plus haut échiquier. De plus, une équipe a les noirs au 1 et au 4 et les blancs au 2 et 3. Dans ces conditions, les spéculations sont hasardeuses et nous décidons de jouer gross-modo dans l’ordre des élos ainsi d’ailleurs que le fera Verrières.

Pascal au 1 avec les noirs fait visiter à son jeune adversaire (2232) la campagne française, ses sentiers où l’on peut se perdre et ses champignons vénéneux. Eric au 2 sort avec une pièce de plus d’une sérieuse empoignade avec grosse consommation de temps. L’adversaire de Christophe (2080) en crise de temps ne peut se sortir d’une position dont la richesse tactique ne fait qu’augmenter et Renaud ne laisse aucune chance à un 1790 au demeurant très intéressé voire déconcentré par notre salle Art déco qu’il ne se lassait d’examiner.

Nous avions en moyenne 110 points de plus par échiquier et ce résultat est logique. Mais mon petit doigt me dit que nous avons eu raison d’aligner une bonne équipe et de jouer extrêmement concentrés.

Entre Noël et le Jour de l’An, niché dans les lotissements de ce labyrinthique Montigny-le-Bretonneux, a lieu un petit tournoi d’échecs de 7 rondes. 50 joueurs sont là et pour les accueillir cette année il y avait Jean-Claude Moingt et Laurent Vérat ainsi que le représentant du gros sponsor que la FFE s’est trouvé : BNP Paribas.

Malgré les nouveaux locaux de l’école Erik Satie, cette compétition donne une rassurante impression de déjà vu : les GMI Jacob Murey et Nicolay Legky sont là mais aussi Henry Dicko et Jean-Louis Gidel ainsi qu’Olivier Roux pour ne parler que du haut du panier. Quelques joueurs du Chesnay ont pris l’habitude de venir ainsi que certains de chez nous comme Alain Dumesnil ou Christophe Imbert. Bertrand Dardenne et Samuel Blin sont venus cette année renforcer la participation du Vésinet.

Evidemment les joueurs de la Dame noire sont en nombre et on y retrouve de bons jeunes comme le Navid Hedjazian ou Romain Bilquez. Luc Aurel est là également.

Tous les jours, un bulletin donne des nouvelles et retranscrit les parties. Il y a des diagrammes et c’est chou.Rien que pour voir Murey dans ses œuvres ça vaut le coup aussi. Chez cet homme, tout se lit sur son visage. Quand il est bien, une étrange sérénité teintée d’amusement transparaît sur ses traits quand ce n’est pas carrément un bon sourire. A l’inverse quand ça ne tourne pas comme il veut, les rides s’accusent et une mauvaise lueur luit au fond des prunelles.

Quand les deux GMI font une nulle rapide et qu’on tente un « alors vous n’avez pas joué? » Murey sursaute et vous informe qu’il s’agissait de la partie Botvinnik -Petrossian dans leur match de 1964. Dans cette variante, on ne peut rien faire. A ce moment là, son oeil est posé directement sur vous et il attend que vous donniez votre avis sur la
position finale. Sous ce regard inquisiteur de GMI, on s’en veut de ne pas connaître la partie de 64, et on se demande pourquoi, comme quand on était petit, on pose toujours des questions idiotes et ce qui nous a pris de parler échecs à un GMI.

Un joueur de chez nous a brillé : Bertrand Dardenne. Voici son tournoi : absent à la première ronde, puis exempt à la deuxième, il gagne contre le plus jeune et, allez disons le, le plus faible du tournoi puis aligne trois victoires contre Blot (1997), contre Christophe (2129) et enfin Laurent (1978). Il échoue au pied du podium (5ème) avec 5 sur 9 en perdant contre Murey à la dernière ronde.

Le 1er prix de 1.000 Euros revient à Legky qui bat Murey au départage, 3ème Dicko et 4ème Gidel. Alain Dumesnil Samuel Blin font 2.5 et Christophe Imbert 4.

C’est une manifestation inscrite maintenant dans l’échéancier du club et probablement dans la tête de nombreux joueurs de la région Parisienne, comme a pu l’être le mémorial Pascal Ehlen de nos voisins de Maisons-Lafitte. C’est à la même période, et ça met en branle toute une armada de petites mains du club et quand c’est fini, on en parle encore.

On sait maintenant le travail qu’il faut assurer. On a vu de l’intérieur les mille et une choses à faire, à ne pas oublier, les réunions, les courses, les angoisses. Le vrai compliment qu’on peut faire à ce tournoi c’est qu’il ressemble aux autres, aux vrais, ceux qu’on aime et qui truffent la région parisienne.

C’était bon de voir ça et on l’a vu dans les yeux du premier « client » le jour J, car on était dans sa tête quand il s’est avancé timidement dans l’enceinte avec tous les jeux. On l’a vu dans le silence de cette salle pleine à craquer dans la tension des débuts de rondes, on l’a vérifié dans les yeux des combattants des premières tables et dans ceux des mômes venant annoncer leur résultat tout au long de la journée. C’était un vrai jusqu’au bout avec la joie perceptible des officiels, émus de pouvoir donner autant plaisir en remettant leur médaille à de minuscules
compétiteurs.

On s’est crevé pour une véritable machine à bonheur et pas seulement pour les petits. En partant avec son prix, l’un des plus fort m’a dit « super votre tournoi! » et c’est un pro. Alors, si on hésitait encore, comment ne pas le croire?

Super votre tournoi Mr Le Président. Merci Mme Thélot, merci à tous et bravo.

Juste un petit mot

En effet, le niveau de notre N3 semble homogène et surtout pas vraiment relevé pour une N3. J’ai longtemps pensé comme leurs adversaires de la 1ère ronde que le résultat était heureux pour le moins. Les 2 rondes suivantes ont montré qe cette équipe en avait dans le ventre. Mais cette victoire dimanche 6 à 2 face à Cergy-Pontoise, de même calibre pourtant, m’a beaucoup impréssionné.

Non, le résultat de ma partie n’y est strictement pour rien, et encore moins celui de notre N4.

Je dois reconnaître être bluffé par ce groupe qui pointe actuellement sur le podium, hautement inimaginable il y a encore quelques temps.

Mais surtout, je ne connaissais pas la ravissante et jeune Maud Millet et là, j’avoue que les bras m’en sont tombé ce dimanche. Arrivé en retard de 3 mn, j’ai eu à peine le temps de jouer quelques coups que j’ai vu un attroupement autour de son échiquier. Alors je m’y suis précipité pour y découvrir son adversaire « abandonner » au 20ème coup ! Cela s’appelle une miniature et la position finale était incroyable.

Aussi je dis « BRAVO » et j’espère que nous aurons le plaisir de pouvoir bientôt y découvrir cette partie, pour le plaisir de tous !!! Sur le site bien évidemment…

P.S. Miss Anne Onyme, pour le coup, suis-je définitivement pardonné ?