Intercercles du dimanche 12/10 : 2 défaites et 2 victoires pour les équipes du Vésinet

La N4 et la N5 perdent à domicile respectivement 5-1 contre Sèvres-Ville d’Avray et 3-1 contre la Tour infernale de Bonnières.
A noter la victoire de Luka Radovanovic en N5. Cela fait suite à un sans faute de Luka en Coupe Loubatière le dimanche précédent où l’équipe toute entière avait brillée.

La N3 et la N2 gagnent à l’extérieur : 5-1 pour la N3 en déplacement à Arçonnais (Le Mans) et 3-1 pour la N2 qui jouait au club 608 à Paris

N3 : le déroulé du match

N2 : Club 608 – Le Vesinet 1-3

1er match de la saison pour la N2. Nous avions arraché le match nul il y a deux ans contre le Club 608. Dans l’escalier en colimaçon qui mène à la salle, on se remémore ces circonstances heureuses

    Au 1er échiquier, Stephen monte son affaire. Juridiquement, elle tient la route, surtout lorsque le drapeau d’un de ses cavaliers flotte sur f5. Il a les noirs. Ses actions montent. Mais le temps manque. Il se maintient a flots d’un point de vue temps. Puis son oeil lorgne du côte des camarades en cours d’après-midi. Des que le match sera gagné, il prendra la nulle. Il ne restera plus alors qu’Etienne qui intriguera pour obtenir la nulle dans sa partie difficile.
    Pascal, tourne la Pirc adverse en Est-Idienne. Quelques tour de passe-passe et c’est fait. Quand ça l’est il prend a7, un pion communément offert dans la variante. Une victoire qui vient conforter celle d’Adeline et qui agit comme um veino-tonique pour ses coéquipiers.
    Etienne est embêté : on pose une question a un de ses cavaliers posté en b6. Cette simple question est gênante. Il n’y a pas de réponse convenable. Il est mal à partir de là. L’adversaire prend un pion alors que d’autres coups gênaient bien plus Etienne. Il souffle. C’est à ce moment qu’il fait une bétise et perd une pièce. La suite, les livres d’ histoire la racontent : serrage de boulons, lâchage de rien. Il hypnotise son adversaire avec une histoire de pion passé. Une nulle héroïque au terme d’une partie marathon.
    Jean-Jacques fait nulle au 4eme echiquier. Une nulle difficile, espérée depuis le début, depuis qu’il connait le nom de son adversaire, quelqu’un qu’il redoutait un peu de jouer. Une Dame rapidement echangée ne lui donnera pas la paix escomptée. Il faudra vivre avec les escarmouches et résister dans cette Scandinave pour enfin arracher une nulle et maintenir le score à 2-0.
    Un 2-0 qui va devenir 2-1 après la défaite de Renaud. Une Sicilienne pour le joueur du Vésinet, adepte et tenant des noirs. Un coup de travers et la grande faucheuse vient trainer par là car elle a repéré une victime. Mais Renaud est vaillant et comme toujours quand il le faut, relève le gant tactique. Ce jour là, il a un adversaire qui accepte d’en découdre car il sait tenir le bon bout. Pourtant Renaud pourrait sortir de là avec un pion de moins et lutter pour une nulle avec fous de couleurs opposés. Las, il s’oriente autrement et finit par ressortir en finale avec une qualité de moins. Ses pions ne feront pas le poids face aux tours blanches. Défaite.
    La partie d’Eric va être très importante, du coup, pour conserver un avantage significatif dans le match. Son adversaire a les noirs et est jeune, surement redoutable. Aussi quand Eric affaiblit le roi adverse, double des pions et élimine le fou de cases blanches, des rictus malsains naissent fugitivement et on se frotte les mains. Mais l’adversaire limite les dégats : avec sa Dame et un cavalier il rode dans les parages du roi d’Eric. Et plus tard la nulle sera conclue.
    Christophe joue avec la pendule. Il reste a 1h30 jusqu’au 20eme coup. Il équilibre les choses avec Stephen qui après 20 coups n’a plus que 2mn. Christophe a les noirs et renoue avec son espagnole rampante. Il faut un coup de semonce, la perte d’un pion pour qu’il réfléchisse. Il faut la perte d’un deuxieme pour qu’il réfléchisse vraiment. Heureusement Son adversaire est face a un dilemme : soutenir ses pions a l’aile dame ou venir défendre le roi. Christophe profite d’une réponse au milieu. L’incroyable se produit : il recupère un pion, deux, en gagne un et profite de ses 50 mn d’avance pour bien réfléchir à la finale, une finale qu’il gagne. Stephen n’ a rien perdu de cette issue favorable et conclut peu après sa propre partie par une nulle.
    Adeline met le 1er point du match. Son jeu, fait d’une grande maitrise, satisfait l’âme et apaise ceux de ses coéquipiers enclins à douter, tout le temps, partout. Elle semble anticiper de loin les entreprises adverses. Le danger ne pénètre jamais bien loin dans son camp ou il n’a, semble-t-il, pas droit de cité. Puis ses coups prophilactiques de défense servent d’assises a son jeu qui, le moment venu, se déploie librement dans la plaine.

Victoire 3-1

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