Championnat de France de Blitz

400 joueurs (240 dans l’open dit des « as » et 160 dans celui de « l’avenir ») sont venus le dimanche 25 janvier à la halle Carpentier au rendez-vous qui désigne pour un an le champion de France de Blitz. Laurent Fressinet 1er français, remporte le titre même s’il termine deuxième avec 10,5/13, un demi-point derrière Murtas Kazhgaleyev  


Treize GMI, presque autant de MI, se sont affrontés avec les autres dans ces treize rondes de Blitz, cadence 5mn + 2 s.


Les résultats des Vésigondins sont honorables, sans plus. Dans l’open des « As » , Philippe Glod termine avec 7,5 pts (perf à 2120) , Marc Harrison 7 (2093), Christophe Imbert 6 (2092),  Paul Saglier 6 (2075), Etienne Imbert 5 (1974). Dans celui de l’avenir , Philippe Clere termine à l’excellente place de 18ème , avec 8,5 pts.  

Les deux opens se jouaient côte à côte dans l’immense halle Carpentier. Les tables des deux tournois avaient des couleurs différentes: blanches côté as et orange côté avenir. Dans les dernières tables, à la fin d’une partie extraordinairement difficile, Etienne qui jouait chez les as s’aperçoit soudain qu’il est sur une table colorée. Cette victoire de haute lutte contre un des derniers de l’open B nous a fait bien rire même si elle ne peut pas être vraie ! Ce n’est pas  possible en effet car cela voudrait dire qu’un joueur du B est allé dans le même temps faire sa partie dans le A. Ou alors, il y a aurait eu double erreur!  

Dans cet open des « As », les tables 1 à 20 sont un graal inaccessible. De cette île protégée par des récifs, le 2000-2100 s’approche d’un crawl puissant. Mais arrivé au près, il faut lever la tête, se mettre en brasse pour trouver la passe, le rocher à agripper, tout en luttant contre un puissant courant contraire. Aveuglé par l’écume, aspiré dans des creux profonds, on s’épuise à rester dans ces parages inhospitaliers. A bout de souffle, on est repoussé au loin jusqu’à des eaux plus libres (parfois totalement plates!) où on va  reprendre ses esprits et repartir, toujours un peu plus épuisé.

Nous avons eu droit à du Clauzel plus vrai que nature. Présent sur tous les fronts, il a été l’homme orchestre d’une organisation parfaite, mise à part peut-être la sono qui relayait mal sa voix rocailleuse qui s’est fait entendre toute la sainte journée.

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