N3 – Le Vésinet­ – Mantes : 3-­4, Montigny- ­Le Vésinet : 4-­2

Dernier week­-end de Nationale 3 pour notre équipe déjà maintenue. Il n’y a plus vraiment de
challenge, ni même d’intérêt, diraient certains. Pour autant, il n’est pas question de faire double
forfait, de se faire étriper ou même, plus égoïstement, de répandre les elos comme ça.
Sans Rémy ni Pierre ce week­-end, les choses sont évidemment un peu compliquées. Nous sommes affaiblis mais la bête bouge encore.

B GLOD Philippe 2176 X ­ X LEMOINE Alexandre 2067
N SAGLIER Paul 2075 1 ­ 0 KAHLA Souhaiel 2093 N
LOGIE Marc 1975 1 ­ 0 BARON Daniel 1997
FRIER Damien 1774 0 ­ 1 GAILLARD Michel 1963
MATHE Florian 1760 1 ­ 0 REDJEM Mohamed 1875
BORRON Herve 1740 0 ­ 1 USUBELLI Xavier 1871
LIM Chin 1399 0 ­ 1 COBOS Emmanuel 1832
DAZIANO Jerome 1460 0 ­ 1 HANNOTEAUX Dominique 1771

Au 1 Philippe. Chat échaudé craint l’eau froide. Une Alapin assez plate se solde rapidement par le
partage du point. Une drôle de position où il aurait été difficile de « vouloir » plus des blancs ou des
noirs.

Au 2, Paul. Un étrange sentiment d’avoir joué deux parties différentes dans la même partie.
Beaucoup beaucoup de temps dépensé pour obtenir rien du tout. Au sortir de l’ouverture, qui
pousse se retrouvera certainement mal. Les blancs refusent la nulle et précipitent leur chute.
Finale de cavaliers avec un pion de plus, gain.

Au 3, Marc fait de la magie. Il est mieux, puis un peu moins bien. Son adversaire joue tous les
bons coups. Il veut même mater « grand style », vite fait. Au moment de tirer le coup, son arme se
retourne un peu par magie contre lui, et lui explose à la figure. Incompréhensible point pour le
Vésinet!…

Au 4, Damien­ – Gaillard. Jekyll v. Hyde. Damien a les noirs contre son adversaire qui est un radar à
traquenards. Damien s’auto­-intimide et tombe dans un collet posé par son adversaire. La pièce de
moins pèse trop dans cette est­-indienne, et il finit par devoir se rendre.

Au 5, Florian avec les blancs. Impossible de dire l’ouverture ­Hubert avait oublié son calepin­.
Florian avait une qualité de plus dans une position qui sentait assez bon l’embrouille. Il passe bien
à travers les gouttes et confirme sa dernière bonne partie contre le Mans. Bon gain, pour l’équipe,
le elo, etc etc etc

Au 6, Hervé capture les pions. Le premier, tout le monde est d’accord. Si c’est OK pour le second,
ça devrait faire point et crise d’asthme pour le roi blanc. Sauf que le marathon, pour le Re8, c’était
samedi. Partie assez courte dans une Française très intéressante.

Au 7, Chin. Heureusement pour les joueurs au 7 en N3 que ce garçon n’est pas sûr de lui. Au
moment de convertir « facilement », il a la main qui tremble dans une finale qui semble triviale. Les
tables s’inversent comme par magie. Très bien tenu contre un adversaire au elo tout à fait
respectable néanmoins, dommage!…

Au 8, Jérôme. C’était le jour « sans » des mauvaises surprises au 7 et au 8. Une est­-indienne à
laquelle mon cerveau ne pourra jamais rien comprendre quoi qu’il en soit. Dixit Jérôme « Je me
suis mis en mode « suicide »  » assez vite. Un suicidé à l’instinct de survie pourtant robuste. Son
adversaire 1771 se rappellera de quel bois sont faits les 1460 du côté du Vésinet. Une défaite qui
ne vient en rien ternir la superbe du joueur du Vésinet.
Autre paire de manches pour dimanche. Week­end oblige, relâchement du capitaine aussi,
impossible de rassembler huit joueurs. Scénar rare, nous allons à Montigny à une seule voiture.
Trois joueurs dans la Renault, et chacun pour soi. C’est à sept que le Vésinet va jouer sa dernière
ronde.

Pour la seconde fois de la saison, le capitaine dit « Faites comme vous voulez ». On peut faire un
peu ce qu’on veut, ce qui a pas mal porté ses fruits. Le maintien acquis, la pression se trouvait
moindre/nulle.

ETROG Jonathan 2239 X ­ X SAGLIER Paul 2075 N
PETAT Yannick 1955 0 ­ 1 LOGIE Marc 1975 B
DROUOT Frederic 1952 1 ­ 0 TABURET Hugues 1710
DAVID Frederic 1955 0 ­ 1 FRIER Damien 1774
FORISSIER Nicolas 1958 1 ­ 0 ROULEAUX Pascal 1709
PLANTET Marc 1896 1 ­ 0 MATHE Florian 1760
COURADIN Jean­Marie 1692 X ­ X LIM Chin 1399
ROUSSEAU Philippe 1715 1 ­ F

Une ronde un peu spéciale puisque Philippe n’est pas là. Une boussole qui n’indique plus le nord.
Qui pour être en zeitnot au 1 alors? Qui pour dire « Ouais là j’ai joué comme un branquignol » ou
alors « Il a complètement déraillé!… »?

Au 1 une Anglaise. Avec des idées pas très dicibles de la part des noirs. Les blancs ne savent
pas trop sur quel pied danser, et au 15 ème personne les noirs proposent nulle dans une position
compliquée avec plutôt une once de chances en plus. « L’esprit » aurait été de la jouer, mais la
longue partie de la veille assortie du OK des blancs soldent la saison. Personne ne vivait vraiment
le zeitnot comme tel, mais il restait en réalité 15 minutes aux blancs et 20 aux noirs pour jouer 25
coups.

Au 2, Marc. Avec ses habitudes « londoniennes », impossible de savoir quoi de Mark Ronson ou de
Mark Dvorestky colle le mieux. Son adversaire mal inspiré donne un puis deux pions un peu
comme ça, et transpose dans une finale plus ou moins à dessein. Trop facile pour le buteur du
week­end.

Au 3, Hugues dans une Pirc. Drôlement compliquée, mais dans une succession de virages ou la
safety car aurait précédé le pilote, le Vésigondain rate des virages et voit ses pièces se faire
enfermer les unes après les autres. Il tombe au temps dans une position raide, après s’être quand
même bien battu.
Dans le couloir, des portes dans tous les sens. Sans boussole évidemment, impossible de dire
quelle porte dit quoi. Il avait pourtant semblé net que derrière cette porte se trouvaient les
toilettes. Incrédulité au moment de croiser un local à qui le capitaine dit « Mais on entend un
violon, non? » ­Oui oui. Les violons ont leurs habitudes dans les toilettes dans l’école Erik Satie,
comme par hasard. Une de ces petites poésies merveilleuses des dimanches ensoleillés, sans
doute.

Au 4, Damien contre un joueur qui lui rend quasiment 200 points. Avec une audace incroyable
Damien sacrifie une qualité. Impossible de dire si c’était « super correct », « dans le sens du jeu » ou
« une arnaque », mais le tempérament de Damien discrédite totalement le troisième cas. Quand
son adversaire voit venir la sale opération, il propose nulle. Damien n’est pas dupe, refuse, joue et
conduit son affaire sans trembler. Chapeau.

Au 5, Pascal. Pas tout bien compris, mais on dirait que d’une position pas géniale les chances
étaient vraiment dans les mains de notre joueur. Plusieurs jonctions malicieuses se sont ouvertes
devant lui, plusieurs suites qui avaient l’air toutes plus belles les unes que les autres. Problème:
pas plus d’une seule à la fois. Retour de flamme et défaite de Pascal, qui a quand même fait 75%
des points contre des adversaires toujours au­-dessus.

Au 6, Florian. Son adversaire joue une ouverture un peu vaseuse mais on sent un fond de jeu
réel. Défaut de confiance, fatigue, Florian perd pas mal de temps et bien qu’ayant vu une suite
pleine de vase la rejette à défaut d’avoir pu la calculer. Belle « vista » quand même, et partie
encourageante quand même.

Au 7, Chin avec les noirs. Les deux joueurs se font des politesses sur qui va rendre la vie de
l’autre plus belle. A un moment, Chin grille la politesse à son adversaire et prend l’avantage, finale
Dame Cavalier pour lui contre Dame mauvais Fou pour les blancs. Le temps a certainement
travaillé à gâter la position de manière générale. Le cavalier disparaît dans un trou noir mais deux
pions passés émergent. Au terme d’une belle lutte, une nulle pointe le bout de son nez. Difficile
de dire qui jouait l’attaque et qui jouait la défense. Un résultat que l’expérience transformera sans
aucun doute en un gain « clair » pour Chin.

Au 8, pschit.
Merci à tous pour cette super saison. Objectif atteint « facile », à deux rondes de la fin!
L’échiquier 3.

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