Hallalis à Lille

L’élève Vésinet est face à son devoir maison. Ca fait un moment qu’il le sait dû pour le week end du 12-13 Mars. Prendre de l’avance, ç’aurait été gagner avant, mieux faire, avoir un peu de chance ici et là. On a procrastiné, on a imaginé différents scénars, on s’est dit que peut-être… Seulement voilà. Arrivé à Lille, c’était la date butoir. Il faut battre Lille chez lui pour peut-être s’en sortir. Quand au départ du Vésinet on découvre le Trafic gris qui ne ferme pas, on a le pressentiment de ce dans quoi on s’engage…

Cappelle pour nous le samedi. Il est tout à fait possible de faire un coup, mais encore faut-il le faire.

g WINANTS Luc 2574 1 – 0 f JESSEL Stephen 2353
m CARLIER Bruno 2396 X – X f DESLANDES Pascal 2301
PLATEL Alexandre 2260 X – X BONNAUD Remy 2234
f JOSSIEN Arnaud 2324 X – X ADAM Etienne 2168
JOSSIEN Remy 2226 1 – 0 f RABEYRIN Jean-Jacques 2223
FERYN Benjamin 2101 0 – 1 SAGLIER Paul 2092
COUCHE Didier 2000 X – X GLOD Philippe 2115
DUROT Edwige 1767 1 – 0 CHAUMONT Adeline 2001
Un jour sans.

Stephen résiste résiste résiste. Arrivé dans la « Finale de Jessel » (fou contre cavalier), l’expérimenté GM Belge se montrera meilleur. On sent qu’on n’était pas loin du sauvetage, mais Stephen jouait avec un peu de pression: pour sauver le sort des siens, la nulle ne suffisait pas. Gain Cappelois.
Au 2, Pascal aura dans mon souvenir un pion de plus dans une finale avec des pièces mineures où ça ne suffira pas pour gagner, contre là encore un titré expérimenté. Mais Pascal allait briller dans son match à mort en 2+0 contre Rémy…
Au 3, Rémy a les noirs, et joue la théorie sans les mains. Il obtient facilement l’égalité, hésite à jouer une combinette qui gagnerait un pion pour lequel les blancs auraient des grosses compensations. A l’analyse, ce pion semblait prenable; dans le feu de l’action et en équipe, il s’agit souvent d’une autre histoire. Nulle facile pour Rémy, à 50% cette saison.
Au 4, Etienne s’est fait un cadeau ce week-end. Deux fois les blancs de suite! Le capitaine cesse de se sacrifier. Il aura le sentiment après la partie d’avoir loupé quelque chose. Après l’analyse, il avait peut-être loupé quelque chose. Il fait néanmoins nulle contre un joueur a 150 elo de plus que lui, bien que personne ne soit dupe sur ses 2168.
Au 5, Jean Jacques à la bagarre avec les noirs dans une Najdorf. Difficile de dire comment les blancs seront parvenus à rentrer dans la position. Fameux cas de figure ou « fous de couleur opposée, l’attaque prime ». Gain cappelois ici aussi.
Au 6, l’adversaire de Paul était dans un jour sans. Avec une ouverture assez peu ambitieuse, on a le sentiment que les blancs sont très bien très vite, à la faveur d’un coup soit très olé-olé, soit très bon. Tout dégringole vite fait bien fait.
Au 7, Philippe avec les noirs. La pendule indique 01:31:00 – 00:29:00 après le septième coup. Philippe est le seul qui en revienne après la partie. « C’est pas le tout d’jouer des coups, faut quand même trouver l’plan quoi j’veux dire. » Comme pour se faire pardonner, il terminera le dernier, allant jusqu’à voir dans une finale de tours avec un pion de plus si son adversaire connaît ses classiques. Ce sera malheureusement le cas. Belle combativité néanmoins!
Au 8, Adeline aura eu le dessus longtemps avant de gaffer. Bravo à son adversaire.
3-1. Quand on sort de la salle c’est la nuit noire. On sent que le maintien en n1 doit être pas loin, tapi derrière des gravats ou des clôtures couchées dans l’herbe ou la boue. L’endroit est un peu désert et ressemble un peu à un décor de film où il ne se passe rien de bien bon.
On va quand même à Lille centre dans une brasserie épatante. Où les normes de Welsh seront réalisées dûment (sauf les frites?).
C’est le lendemain sur lequel on se concentre. C’est Lille la bête à abattre.

f JESSEL Stephen 2353 0 – 1 f CAPONE Nicola 2419
f RABEYRIN Jean-Jacques 2223 1 – 0 JULVE Philippe 2253
BONNAUD Remy 2234 X – X f BOUHALLEL Rabah 2305
f DESLANDES Pascal 2301 0 – 1 RIHOUAY Clement 2262
ADAM Etienne 2168 0 – 1 f MAITESIAN Sergei 2286
SAGLIER Paul 2092 0 – 1 FREDERIC Clement 2194
GLOD Philippe 2115 X – X ROGER Mehdi 2133
CHAUMONT Adeline 2001 1 – 0 FRETEL Liza 1829

Deux résultats simultanés au 1 et au 2.

Stephen perd au 1 contre un jeune manifestement très fort (l’auteur de ces lignes n’a pas vu la partie, pas grand’chose à en dire par conséquent).

Au 2 Jean-Jacques aura souffert. Quand son adversaire expérimenté se trompera un peu de route (jouera Ff3 et pas Ff4), il ne verra plus rien jusqu’au bout. Joli gain ici.

Au 3 Rémy aura bien failli le faire. Son adversaire tombe dans une ligne que Rémy connaît bien, et là encore ça joue vite côté vésigondain. Les noirs refuseront les 154 variantes de gambit très dangereuses offertes par les blancs, et s’en tireront sains et saufs dans une finale de dame. Presque gain égale un demi point!…

Au 4, on a l’impression que Pascal est mal parti assez vite dans une Française. Une finale se dessine assez rapidement, dans laquelle le « fou de la française » est en h5, mais d’une certaine manière spectateur quand même. Le cavalier montre sa classe une fois encore dans la Finale de Jessel, qui réussit décidément assez mal à l’équipe du Vésinet. 1-0 ici.
Au 5, Etienne a encore les blancs. Son adversaire a l’air de dérouler à l’aile roi alors que côté blanc il ne se passe pas grand chose à l’aile-dame. C’est le plus rapide qui gagne dans ces cas-là, et ce sera le maître fide Arménien cette fois-ci.

Au 6, drôle de partie. A l’analyse on aura trouvé les noirs mieux longtemps. Bien décidé à voir des fantômes ce jour là, Paul joue à peu près correctement le premier tiers, fait trois coups douteux à suivre à l’approche du zeitnot, et continue pour l’équipe. Dernier à finir, et dernier à perdre.

Au 7, Philippe joue son ambitieuse Alapin. Pas grand’chose de A à Z. Quand les noirs jouent d5, ils proposent nulle. La paire de fous blanche garantissait peut-être un petit quelque chose, mais ça n’est même pas évident. Nulle ici.
Au 8, Adeline continue le carton plein sur les caro-kann rock’n’roll. Jean-Jacques acceptera-t-il d’analyser la précédente partie d’Adeline à Mulhouse? Un joli petit thème tactique vient gagner la dame blanche, et la partie.

3-1, 4-2. A l’image d’un certain nombre d’autres matchs, on ne sera pas passé extrêmement loin. On n’y aura jamais vraiment été non plus. Suite des épisodes en avril.

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